SAMEDI 13 SEPTEMBRE
15H VISITE THEATRALISEE SANS L'ART-SCEN'
19H DEAMBULATION MASTICATION DES MORTS
21H DEAMBULATION MASTICATION DES MORTS
DIMANCHE 14 SEPTEMBRE
15H VISITE THEATRALISEE SANS L'ART-SCEN'
17H VISITE THEATRALISEE SANS L'ART-SCEN'
SAMEDI 27 SEPTEMBRE
15H VISITE THEATRALISEE AVEC L'ART-SCEN'
17H VISITE THEATRALISEE AVEC L'ART-SCEN'
21H VISITE THEATRALISEE AVEC L'ART-SCEN'
DIMANCHE 28 SEPTEMBRE
17H30 DEUX PETITES DAMES VERS LE NORD
Deux sœurs, déjà cabossées par la vie, se retrouvent après la mort de leur mère. Mais au lieu d’enterrement digne et solennel, elles décident de prendre l’urne funéraire sous le bras et de partir en voyage vers le Nord. Ce qui aurait pu être un pèlerinage apaisé devient une équipée délirante, une fuite absurde où l’on se chamaille, on se rabiboche, on se griffe et on se serre.
Tout au long de la route, les rancunes accumulées depuis l’enfance resurgissent : les petites humiliations jamais digérées, les jalousies, les blessures de famille qui transforment chaque étape en champ de bataille… mais aussi en terrain de jeu comique. Car Pierre Notte manie l’art de l’humour noir avec la précision d’un chirurgien : il fait jaillir le rire là où on ne l’attend pas, au milieu des cendres d’une mère trop encombrante et des disputes qui tournent à la poésie.
C’est une pièce tendre et cruelle à la fois, où l’on rit de ce qui nous fait mal, où deux petites dames, aussi féroces que touchantes, transforment le deuil en comédie explosive.
Un voyage qui ressemble à la vie : maladroit, absurde, parfois tragique… mais terriblement drôle.
Imaginez un homme, Bois-d’Enghien, qui doit se marier bien gentiment avec une héritière parfaite. Problème : il est déjà collé comme un vieux chewing-gum sous la semelle à sa maîtresse Lucette Gautier, une chanteuse de cabaret au cœur grand comme sa voix. Résultat : il passe toute la pièce à tenter de couper ce « fil à la patte »… sauf que, bien sûr, le fil est en titane. Plus il tire, plus ça s’emmêle.
Entre une future belle-mère hystérique, un général amoureux comme un ado qui découvre TikTok, et des quiproquos plus rapides qu’un TGV en grève (donc pas très rapides, mais bruyants), Feydeau déroule une mécanique de dingue. Ça court, ça crie, ça claque les portes : bref, c’est une partie de cache-cache avec les nerfs du spectateur.
Et puis, surprise ! Dans cette mise en scène, pas de salons bourgeois ni de rideaux en velours. Nada. Un espace vide, juste une batterie au fond qui balance le tempo, ponctuée de quelques notes de jazz. Les comédiens font tout le reste : gestes XXL, mimiques survoltées, et un rythme si haletant qu’on sort de là avec plus de cardio qu’après un cours de Zumba. En deux coups de baguette (de batterie), on est propulsés dans les années 50, suspendus hors du temps, emportés dans un tourbillon où Feydeau se transforme en chef d’orchestre du rire.
Résultat : la pièce devient un véritable concert de quiproquos, où chaque réplique est une note de jazz et chaque fuite de Bois-d’Enghien une improvisation digne de Charlie Parker… mais avec beaucoup plus de sueur et beaucoup moins de dignité.